Étude de cas: Des exemples d’analyses prédictives à l’achat de biens

Quelques exemples d’étude de cas sur l’analyse de biens avant l’achat :
Exemple 1 : Murs en béton armé
L’exigence du respect des règles techniques. Cela m’a valu des lettres de menace, notamment.
J’ai un ami qui est expert comptable qui faisait construire sa maison. Et puis un jour, on se donne rendez-vous pour prendre un café à côté de la maison qu’il faisait construire.
Et en deux coups d’œil, je lui dis, écoute, faut arrêter tout, là, tu as un problème. Tu as un sérieux problème. Tu n’as pas juste un problème, tu as un sérieux problème. Et dans les dix ans qui suivent, tu vas pleurer. Il me dit, pourquoi ? Et je sors mon détecteur à métaux et je le fais glisser sur le mur de son sous-sol.
Je lui dit, regarde, ce n’est pas armé.
Normalement, tu es censé, selon les DTU et les règles de pose aujourd’hui en vigueur, d’avoir des murs en béton armé parce que ce sont des murs enterrés.
Tu as la poussée de terre, tu ‘as au moins 60 mètres derrière la maison, elle est sur une rue en dénivelé. Tout cela va pousser. Il y a de l’eau tout le long dans le sous-sol.
Donc on a dû faire une réunion avec le consultant et Maison Sésame, pour ne pas les nommer, ont été contraints de stopper le chantier et de trouver une solution.
Il m’arrive parfois d’être l’oiseau de mauvaise augure mais en prévision de problèmes et de soucis que les gens peuvent rencontrer.
Mon métier est de prévenir ce type de possibilités.
Un autre exemple sur les dispositions des matériaux
J’ai bloqué l’achat de matériel à une dame quand elle a fait faire ses plans de cuisine.
“Tout ça, c’est très bien, mais là, il y a un problème.
Et votre problème, il va être très grave. Votre fenêtre, il faut qu’elle soit coulissante. Non, je veux pas.
Madame, votre fenêtre, elle doit être coulissante.
Elle ne l’avait pas vu. Il y avait le bec de l’évier en plein milieu de la fenêtre.
C’est des petits détails qui font que je fais de l’accompagnement à l’achat.
Autre application
Nous avons un autre cas dans lequel on me demande d’être une entreprise générale et AMO (Assistance à maîtrise d’ouvrage).
C’est un immeuble sur Paris. On pouvait voir les IPNs qui tenaient les entre-voutes du plancher complètement pourris et on voyait très bien que dès que l’on allait toucher un IPN que la capacité de portée de ces IPN était pratiquement à zéro ou proche de zéro.
Dans ce cas, nous avons trouvé une solution pour renforcer sans casser le plancher et sans avoir à tout démonter.
Donc, une solution de renfort mais toujours garantie avec la décennale. J’ai aussi demandé l’intervention d’un bureau d’études pour valider notre solution.