Il existe différents types de béton en utilisation courante : béton armé, béton désactivé, béton fibré, béton précontraint, béton hautes performances, béton projeté, béton prêt à l’emploi.
Béton armé
Les armatures des bétons armés peuvent varier dans leur composition : acier carbone et acier inox Les barres d’acier peuvent atteindre environ 12m de long et leur diamètre peut varier entre 5 à 50mm.
Le béton est un matériau très résistant en compression, mais faible en traction et au cisaillement. Pour compenser ce déséquilibre, on incorpore dans la masse de béton des barres d’armature destinées à reprendre ces efforts.
Béton Désactivé
Le béton désactivé est un béton coulé de manière a faire sortir les graviers en surface après séchage, il est composé de ciment pur, d’eau et des granulats, après la coulage nous appliquons un désactivant pour enlever les particules de ciment en surface de la dalle, cela donne l’impression d’avoir une allée en gravier sans les graviers qui s’éparpillent sans arrêt.
Béton drainant
Le béton drainant consiste à évacuer les eaux de pluie dans la terre, il nécessite une base portante drainante. Il requiert la mise en place de géotextile, et d’un produit minéralisant, et surtout la mise en place de joints de dilatation tous les 20m².
Béton fibré
Béton précontraint
Techniques qui consistent à tendre (comme des ressorts) les aciers constituant les armatures du béton, et donc à comprimer, au repos, ce dernier.
Dans la pré-tension (le plus souvent utilisée en bâtiment), les armatures sont mises en tension avant la prise du béton. Elles sont ensuite relâchées, mettant ainsi le béton en compression par simple effet d’adhérence. Cette technique ne permet pas d’atteindre des valeurs de précontrainte aussi élevées qu’en post-tension.
La post-tension consiste à disposer des câbles de précontrainte dans des gaines incorporées au béton. Après la prise du béton, les câbles sont tendus au moyen de vérins de manière à comprimer l’ouvrage au repos. Cette technique, relativement complexe, est généralement réservée aux grands ouvrages (comme les ponts) puisqu’elle nécessite la mise en œuvre d’encombrantes « pièces d’about » (dispositifs mis en place de part et d’autre de l’ouvrage et permettant la mise en tension des câbles).
Béton hautes performances
Le béton haute performances est constitué d’éléments qui lui confère une meilleure résistance à la compression, une grande fluidité, et des besoins en eau plus faible. Ces formules sont étudiées en bureau d’étude centrale, afin de pouvoir réduire les volumes au maximum, par ailleurs les B.H.P ont une durabilité plus importante, il en résulte de leur forte compacité et de leur très faible porosité ce qui diminue la quantité d’agents agressifs pénétrant dans le béton et donc protège les armatures de la corrosion et augmente la résistance des bétons au cycle gel/dégel.
Béton projeté
Le béton projeté est un béton qui est projeté à grande vitesse sur une surface au moyen d’air comprimée. La force de l’impact sur la surface compacte le matériau ce qui l’empêche de s’affaisser ou de couler. Le béton projeté a des propriétés similaires à celles d’un béton ordinaire de composition similaire et mis en place de façon usuelle si ce n’est en fait qu’une méthode de mise en place différente. Cette méthode permet d’éviter l’utilisation des coffrages, elle ne nécessite qu’une seule surface de support et peut être utilisée sur des surface courbes et irrégulières.
Il existe deux procédés pour faire du béton projeté, le procédé par voie sèche et celui par voie humide :
- Le procédé par voie sèche est le plus utilisé pour les réparations. Les matériaux secs, c’est-à-dire le ciment et les granulats, sont incorporés directement dans une canalisation, où ils sont transportés par l’air comprimé jusqu’à la lance. L’eau sous pression est introduite dans le mélange à la sortie de la lance.
Le procédé par voie sèche a l’avantage de pouvoir être arrêté et reparti à tout moment durant les travaux, Car le béton étant sec dans la lance il ne risque pas de se solidifier. Des résistances élevées peuvent être facilement obtenues avec ce procédé puisqu’il permet d’atteindre de faibles rapports eau/liant. Le désavantage du procédé sec est que le dosage de l’eau dans le mélange se fait directement à la lance, par le lancier, ce qui complique le contrôle de la qualité.
- Le procédé par voie humide implique qu’un béton ou un mortier soit pompé de façon conventionnelle et projeté à haute vitesse contre une surface réceptrice en utilisant de l’air comprimée ajoutée à la lance. Le procédé par voie humide est surtout utilisé lorsque les volumes à produire sont importants. Le contrôle de la qualité est plus simple avec ce procédé, puisqu’en utilisant un béton conventionnel, le dosage des constituants du mélange est connu.